mardi 27 février 2007

Le fol usage, paragraphe 5 : les domaines de la linguistique

Maurice, t'es là?

Je me suis rappelé cette odeur caractéristique des petits gymnases scolaires hier soir, à l'occasion d'une partie de mini-basket de ma nièce. Cette odeur caractéristique de tous les rêves précoces de vedettariat. Combien de fois me suis-je imaginé l'anxiété d'un match olympique? Combien de fois ai-je pensé pouvoir faire la différence au moment opportun? Trop souvent pour le plus moyen des sportifs.

Accepter d'être si uniquement ordinaire, voilà ce que nous rappelle l'odeur des gymnases.

C'est aussi ce à quoi l'odeur de ton ouvrage me fait penser. Le bon usage? Il eût fallu dire L'humilité. Humilité de celui ou celle qui fera toujours un travail honnête, sans plus. Humilité de celui ou celle qui sait... qu'il ne sait pas.

Allez, plus que 1100 paragraphes.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Et accepter d'être si olfactivement humain, voilà ce que nous rappelle l'odeur des vestiaires.

Anonyme a dit...

Bien évidemment!

Butterflies in my stomach a dit...

Je n'ai pas de souvenir particulier de l'odeur des vestiaires et pourtant, l'odorat est mon sens dominant, dois-je conclure que les vestiaires des hommes sont plus odorants que ceux des femmes?
Me serait-il permis une entrée dans vos vestiaires grouillants de spécimens pour en faire une nanalyse par expérimentation hautement scientifique?

Anonyme a dit...

Une nanalyse? Il me semble que ça me dit quelque chose, ce genre de jeux de mots.

Mais rassure-toi Pascale, les vestiaires des hommes n'ont rien de particulièrement scientifique.